Amarinage sous le vent

Iles de la Société, Polynésie française
du 30/05 au 7/08/2017 plus de 2 mois de navigation
480 Mn dont 3 Mn au moteur
7 îles, 1 atoll, 25 mouillages (îles du Vent : 3, îles Sous le Vent : 22)
99,4% à la voile
15 passes sur 16 franchies à la voile (entrées + sorties)

Ménage à trois relate notre passage dans les îles du Vent, Tahiti et Moorea.

Iles Sous le Vent

Iles Sous le Vent

Ile de Huahine
1 mouillage – 4 jours d’escale du 24 au 28/06/2017

1- Motu Murimahora, île de Huahine GPS 16 45.85 S 150 57.55 W

Au dernier moment, nous optons pour la passe du récif Est, la côte y est plus sauvage que la côte Ouest sur laquelle le village de Fare est implanté. Le louvoyage entre le récif et l’île s’heurte rapidement à un important courant canalisé par l’étroit chenal. La mer poussée par l’alizé et la houle, passe par-dessus le récif SE. Nous faisons l’essuie glace un moment balayant les cent mètres exploitables sans parvenir à progresser, étrange de voir le bateau calé au près avancer vers la balise – matérialisant le chenal à tribord – tout en se faisant reculer derrière. Les remous présents au pied du pylône ne nous laissent aucun espoir et nous terminons le demi-mille manquant au moteur. Nous jetons l’ancre derrière le motu Murimahora, en plein courant, dans à peine trois mètres d’eau, le fond de sable teinte l’eau en turquoise, nous sommes sur le passage des raies, seuls au monde !

En stop à Huahine

En stop à Huahine

D’emblée, Huahine nous séduit. Sa partie Sud, Huahine Iti (la petite) est reliée à sa partie Nord, Huahine Nui (la grande) par un pont, la route emprunte le bord de mer en une jolie promenade anglaise, de petits villages bien entretenus la borde harmonieusement. Préservée d’un tourisme trop intrusif, elle a su trouver un juste équilibre entre ces forces antagonistes : authenticité et développement.

Dans le Nord, nous avons fait l’ascension du Mont Maua Tapu (429 m). Pour une fois l’attaque est simple : suivre les larges lacets qui mènent aux antennes puis remonter l’arête Nord, étroite et raide. Frangée d’aitos (pins), l’itinéraire n’est pas envahi par la jungle et c’est un plaisir d’y progresser. Le sommet aérien est le siège d’un ancien marae dont le contour est encore visible, la vue dégagée en enfilade sur les motus alambiqués de la côte Est laisse entrevoir L’Envol au loin.

Saisis par un de ces soudains et imprédictibles déclics qui forment les décisions, nous levons prématurément le camp pour Tahaa, une trentaine de milles à l’Ouest, omettant de naviguer le chenal de la côte Ouest de Huahine.

Iles de Tahaa et Raiatea
10 mouillages – 15 jours d’escale du 28/06 au 13/07/2017

2- Baie et village de Haamene, île de Tahaa GPS 16 38.11 S 151 29.22 W
3- Baie de Pueheru, île de Tahaa GPS 16 35.26 S 151 31.59 W
4- Motu Tautau, jardin de corail, île de Tahaa GPS 16 36.26 S 151 33.47 W
5- Baie et village de Tapuamu, île de Tahaa GPS 16 36.96 S 151 32.67 W
6- Baie de Apu, île de Tahaa GPS 16 40.73 S 151 29.17 W
7- Baie de Vairahi, île de Raiatea GPS 16 46.58 S 151 25.25 W
8- Baie et rivière de Faaroa, île de Raiatea GPS 16 48.81 S 151 24.87 W
9- Motu Oatara, île de Raiatea GPS 16 50.73 S 151 20.77 W
10- Motu Naonao, île de Raiatea GPS 16 55.17 S 51 25.91 W
11- Baie de Hurepiti, île de Tahaa GPS 16 38.77 S 151 31.17 W

Nous voulons faire le tour à la voile de ces deux îles qui se partagent le même lagon. Nous commencerons par Tahaa, l’île du Nord, car la passe Toahotu et la profonde baie de Haamene qui la pénètre jusqu’à son centre sont, depuis Huahine, sur un cap direct, logique et esthétique.

Nous aimons faire du sillage de L’Envol, une œuvre d’art éphémère sur l’eau, une trace GPS qui raconte notre manière de naviguer. Eviter de piétiner l’eau dans des explorations en étoiles, éviter de revenir sur de l’eau déjà courue, éviter l’usage du moteur. Le sillage idéal serait celui d’une ligne droite sous la seule influence des éléments naturels, permettant une relecture à postériori de la trace comme s’il s’agissait d’un livre de bord. La trace est lisse et tendue, la navigation a été aisé dans des vents constants en force et direction ; la trace est perturbée – louvoiement, empannages, prises de ris – la navigation a été ardue dans du vent de face, du plein vent arrière ou des passages de grains.

Nous tournerons Tahaa dans le sens antihoraire. La grande diagonale, de son angle NW jusqu’à l’angle NE de Raiatea, sera face à l’alizé au louvoiement. Nous tournerons ensuite Raiatea dans le sens horaire, sortant du lagon intérieur une fois seulement, sur la côte Ouest, pour six milles improbables à la voile dans le dévent de l’île, momentanément bousculés par la houle du large. Enfin, nous terminerons à Tahaa dans la baie de Hurepiti, face à la passe Paipai, base de lancement idéal pour Bora Bora.

Ces 80 milles autour de Tahaa et Raiatea nous auront permis de retrouver un rythme, dicté par la prévision météo ; une gestuelle, commandée par la manœuvre ; du plaisir, offert par les eaux plates du lagon et la maniabilité d’un petit bateau ; du sens, donné par les horizons nouveaux rejoints, et ainsi de renouer petit à petit avec le fil du voyage quelque peu écorné à Tahiti.

Raiatea, restera notre préféré des îles de la Société, pour sa navigabilité mais aussi pour son relief d’ampleur. Quand nous avons gravi le mont Temehani (772 m) en traversée d’Est en Ouest, on a été bluffé de découvrir un véritable plateau d’altitude et de ressentir à nouveau ce sentiment unique inspiré par les grands espaces. On a aimé la fraicheur naturelle du haut-plateau, les vasques d’eau appelant à des baignades répétées, le chemin dégagé agréable à marcher, la vue exceptionnelle bien que le sommet soit bouché, les nappes de brouillard en transhumance rapide qui nous frôlaient comme autant de fumerolles espiègles !

Nous nous sommes aussi rendus aux trois cascades, un trek au départ de la baie de Vairahi. La dernière cascade tombe dans un jet concentré et puissant, arche bouté dessous le dos reçoit un vigoureux massage ! Dépaysement total, dans la remontée de la rivière Faaroa en annexe (à la rame). Sur plus d’un mille, grâce à l’ouvert de la rivière, nous avons pu contempler l’enfer vert dans toutes ses nuances émeraudes sans subir le moindre de ses désagréments !

Fidèle à notre habitude – qui nous permet de rencontrer les locaux et découvrir leur île – nous avons fait le tour en stop de Raiatea. Nous avons craint ne pas rentrer avant la nuit car bien peu de voitures circulent dans son angle SW. Après une longue attente dans un lieu déserté de toute présence, par chance, un jeune « à tout faire » de la municipalité locale, montait au village pour s’occuper de la sono et nous tiré de ce mauvais pas.

Ile de Bora Bora
6 mouillages – 10 jours d’escale du 13 au 23/07/2017

12- Baie de Povai (Sud), île de Bora Bora GPS 16 31.64 S 151 44.65 W
13- Darse et village de Faanui, île de Bora Bora GPS 16 29.18 S 151 44.67 W
14- Matira (Est), île de Bora Bora GPS 16 32.39 S 151 43.86 W
15- Pointe Faroone, île de Bora Bora GPS 16 32.70 S 151 42.41 W
16- Mouillage SE, île de Bora Bora GPS 16 31.89 S 151 42.32 W
17- Bora Yacht Club, île de Bora Bora GPS 16 29.40 S 151 45.61 W

C’est en compagnie de nombreux autres voiliers que nous ferons le trajet jusqu’à Bora. L’AIS nous dévoile aimablement les noms et les vitesses de chacun. Nous avons franchi la passe Paipai à la voile et nous continuons les voiles en ciseaux vers notre but. La plupart des voiliers sont au moteur, certains s’essayent à la voile mais abandonnent, les brusques mouvements de roulis fatiguent le matériel et les nerfs. Ces derniers cèdent généralement en premier. Pour nous, la bôme sur amortisseurs et le génois tangonné, sans être la panacée dans ces conditions, permettent de faire le job.

A la passe Teavanui de Bora Bora, le courant et le vent nous barrent le passage. On s’accroche, Carina est à la barre, je suis à la manœuvre. Les quatre premiers bords sont laborieux puis L’Envol parvient à se déhaler progressivement. La passe de Bora est large, ses cinq cents mètres exploitables diluent la perte de terrain due aux virements de bord. Partis sur notre lancée, nous continuons au louvoiement jusqu’au mouillage au Sud de la baie de Povai.

Nous avions un temps envisagé d’éviter Bora Bora, trop touristique, trop business, cela aurait été dommage. Les hôtels construits à la périphérie sur le récif Est sont naturellement à l’écart de l’île et la navigation dans le lagon est somptueuse. A condition d’avoir un petit tirant d’eau, il est possible de naviguer dans les faibles profondeurs, sur font de sable, dans de l’eau turquoise. C’est carrément grisant de tirer des bords dans une piscine !

L’ascension du mont Pahia (661 m) offre, moyennant une suée d’anthologie, un point de vue remarquable, probablement un des plus beau de Polynésie française. Malheureusement, le final est scabreux sinon dangereux, un bon compromis consiste à s’arrêter juste avant au mont Hue (619 m). Le recul pris sur l’île nous dévoile la présence d’un voilier dans la darse de Faanui.

Réminiscence des Tuamotu, nous déplaçons L’Envol dans la darse. Le seuil à l’entrée ne pose pas de problème pour notre tirant d’eau, quant au bassin intérieur, il a été dragué à cinq mètres. Le (petit) voilier repéré d’en haut est en cours de paupérisation mais l’endroit est calme. Notre souci constant de trouver une famille d’accueil pour notre annexe lors de nos absences, nous conduit à sympathiser avec la famille de Leticia. Elle nous emmène d’office dans un tour de son île et nous partage son wifi. Quelques jours plus tard, Leticia n’est pas là mais nous dégusterons avec sa mère adoptive, un succulent thon en sauce sucrée-salée accompagné d’un riz à la cuisson al dente parfaite, une expérience culinaire !

Et puis une nuit, c’est « la fête à la darse », cris alcoolisés et musique moderne agitent le bassin. Déjà à Tahiti puis Moorea nous avions fait l’expérience du désœuvrement de la jeunesse. L’escale est consommée, nous vidons les lieux, avec notre maison flottante, pas de problèmes de voisinage insolubles !

A noter, le surprenant musée de la marine (gratuit). A l’initiative de Bertrand Darrasse, il abrite les maquettes de bateaux de tout une vie, des bateaux à canons d’antan au Joshua en passant par les galères romaines, toute l’histoire de la marine est rassemblé ici à la même échelle pour le plus grand plaisir des yeux. Merci Bertrand !

Dans l’attente du créneau pour Maupiti, nous bricolons sur le bateau.

Ile de Maupiti
3 mouillages – 10 jours d’escale du 24/07 au 3/08/2017

18- Village de Pauma, île de Maupiti GPS 16 26.76 S 152 14.59 W
19- Motu Tiapaa, île de Maupiti GPS 16 25.52 S 152 14.96 W
20- Motu Tuanai (Nord), île de Maupiti GPS 16 28.24 S 152 14.83 W

La réputation sulfureuse de la passe de Maupiti n’est plus à faire, ouverte aux trains de houle et aux coups de Maramu, le courant sortant dresse parfois un véritable mur d’eau en travers de la passe. Nous attendons patiemment à Bora que la houle et le vent soit favorable. Nous nous lançons avec une prévision annonçant moins d’un mètre de houle et dix nœuds d’Est.

Passe de Maupiti : OpenCPN et SAS Planet se partage l’écran du PC

Passe de Maupiti : OpenCPN et SAS Planet se partage l’écran du PC

Encore une navigation en sous vitesse par la force des choses ! Après onze heures en mer à une vitesse moyenne inférieure à 3 nœuds, le moment redouté arrive, nous sommes devant la passe. Circonspects, elle nous parait paisible. Carina est à la navigation, nous rentrons prudemment à la voile sur un cap étudié à l’avance, pas ou peu de courant, aucun mascaret, entre petit largue et travers nous nous invitons discrètement dans le giron protecteur du lagon.

Comme souvent quand un endroit est déjà encensé de superlatifs, nous somme déçus. Maupiti devait être la Bora sauvage, nous la trouvons touristique et peu authentique ; elle devait être magnifique, nous la trouvons moins belle que sa grande sœur. Sa configuration ne permet pas à ses eaux intérieures de se renouveler et la visibilité est mauvaise, beaucoup de patates de corail encombrent la partie Nord de son lagon le rendant difficile à naviguer. Son sommet, le mont Teurafaatiu (380 m), plus facile d’accès, est moins spectaculaire.

En compagnie d’un groupe de touristes, nous verrons ici nos premières raies Manta, de gigantesques et gracieux volatiles marins dont la découverte est quelque peu gâché par le coude-à-coude en PMT (Palmes-Masque-Tuba).

Cette escale se prolonge car nous devons parfaire nos connaissances météo avant de nous lancer pour les 1’050 milles qui séparent Mopélia – dernière terre de Polynésie française – d’Apia aux Samoa. Cette partie du Pacifique est soumise aux mouvements de la « South Pacific Convergency Zone » (SPCZ), une zone où des grains violents et des rotations de vent peuvent se développer sous certaines conditions.

Autre problématique, la passe de l’atoll de Mopélia est délicate du fait de son étroitesse, une trentaine de mètres seulement ! En cas d’ensilage du lagon, le courant sortant peut y être violent. De plus, il n’offre pas de protection à 360 degrés, si une bascule de vent intervient de nuit, il faudra subir un fort clapot jusqu’au matin.

Après un pénible carénage en apnée de la coque – à renouveler toute les trois semaines car l’antifouling est HS – il est décidé de poursuivre notre route sans tarder tant que la faible houle nous autorise à sortir facilement de Maupiti et à rentrer dans Mopélia sans trop de courant sortant. Je suis anxieux pour la suite car une zone de convergence générée par une dépression à notre Sud passe sur l’atoll. Nous allons expérimenter la rotation de vent habituelle : l’alizé va d’abord s’infléchir au NE puis basculer rapidement au NW, SW, puis sous l’influence de l’anticyclone à 1’030 hPa qui suit la dépression, tourner Sud, SE et enfin revenir à l’ESE, son régime le plus classique. Ainsi, un nouveau flux d’alizé se met en place neutralisant la SPCZ et ses inconvénients.

Notre objectif consiste à exploiter ce créneau pour rallier directement les Samoa. Pour cela, il faut que l’anticyclone tienne au moins huit jours. En cas de problème, nous avons l’atoll de Suvarov à mi-chemin, une dépendance des îles Cook, mais en principe nous ferons l’impasse sur ces îles dont les visas sont trop chers à notre goût.

Cette carte météo montre la situation 30 heures avant notre départ de Mopélia. On voit bien la basse pression (L) qui dévie le flux d’alizé en provenance des Tuamotu (Rangiroa). Elle tourne dans le sens horaire (hémisphère Sud). L’anticyclone (H) qui la suit arrose déjà les Tonga (Vava’u, Niuatoputapu), les Samoa (Apia) et les Fidji (Nadi). C’est lui que l’on veut saisir au vol pour rejoindre Apia. Il tourne dans le sens antihoraire (hémisphère Sud). Du fait de la rotation de la terre, les systèmes météo suivent une trajectoire Est, les anticyclones repoussant au SE les dépressions.

Cette carte météo est un zoom de la précédente. La zone bleue, matérialisant une SPCZ active, est typiquement à éviter. Les ronds symbolisant la pétole sont trompeurs, ici convergent des masses d’air différentes qui n’accepteront pas de se mélanger sans heurts : vents forts sous grains à prévoir ! On voit bien la convergence des vents sur Mopélia et la ligne de fronts qui s’étire sur les Australes (Rurutu, Tubuai, Raivavae et Rapa).

A la sortie de la passe de Maupiti (faite à la voile) une baleine et son petit ont croisé notre route, nous sommes passés vingt mètres sur leur arrière !

Atoll de Mopélia (Maupihaa)
2 mouillages – 3 jours d’escale du 4 au 7/08/2017

21- Angle NE, atoll de Mopélia GPS 16 46.66 S 153 57.07 W
22- Angle SE, atoll de Mopélia GPS 16 49.64 S 153 55.58 W

Avec seulement deux nœuds de courant sortant, rentrer au moteur dans l’atoll ne pose pas de problème particulier. Nous tenons notre rôle de facteur en livrant à Hina, habitant dans l’angle SE du lagon, le colis de Tihoti et Claude rencontrés à Maupiti. Puis nous remontons contre l’alizé nous abriter dans l’angle NE, devant chez Adrienne. Un monocoque et un catamaran y sont déjà mouillés. L’Envol est le bateau n°42 depuis le début de saison à visiter Mopélia.

Nous sympathisons avec les filles d’Adrienne, Faimano et Karina, avec lesquelles nous allons pêcher au fusil. Je tire quatre poissons, ma meilleure pêche !

Pêche miraculeuse à Mopélia

Mopélia, c’est un atoll rare, hors du temps, coupé du monde, que l’éloignement et les cyclones ont préservé du développement. On n’y trouve pas de magasin, pas de frigo, pas de TV, pas de radio et la goélette ne passe qu’annuellement ravitailler l’atoll. La vingtaine d’habitants vivent du copra mais le bateau ne vient enlever la récolte qu’une fois les quarante tonnes atteintes !

Dans le monde, j’ai vu partout la même chose, des gens et des édifices, je préfère Mopélia.

Edgar, voyageur, copraculteur et fervent habitant de l’atoll

Le jour du départ, la rotation de vent pendant la nuit est pénible. Avec le SW qui sévit, nous ne sommes plus protégés et, comme je le redoutais, le bateau plante l’étrave sauvagement. Je rallonge précipitamment le mouillage avec de la corde dynamique pour amortir les coups de boutoirs. Nous abandonnons le lit breton pour tenter de dormir dans le carré. Nous sommes contents de lever le camp au matin !

Sortir de Mopélia est plus sportif, notre vitesse fond est de neuf nœuds sous voile et de belles vagues bien raides nous cueillent et nous malmènent à la sortie, un appui moteur nous permet de les franchir sans risque. Il faut dire que la houle de Sud a enflée élevant significativement le niveau du lagon.

Attention, à 38 milles dans l’WNW de Mopélia, l’atoll Scilly (Manuae) est pile sur la route qui mène à Suvarov !

Cette carte météo montre la situation 12 heures après notre départ. L’alizé est bien établi entre Mopélia et Apia, de tendance Sud à l’Est de la zone, il a déjà tourné SE à l’Ouest. La zone de convergence a pris de l’ampleur et s’étire maintenant sur un axe SE-NW, prolongeant la ligne de fronts sévissant dans le grand Sud. Elle sépare les îles de la Société des Tuamotu, proscrivant les mouvements de bateaux entre ces deux archipels. Cette zone de pluies et de grains apparait sur les fichiers GRIB comme une zone trompeuse de vent variables faibles (couleur bleue). A éviter !








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La trace GPS du bateau, nos traces GPS à terre (en trek, en stop…) et nos waypoints d’escales dans les îles de la Société sont visibles et téléchargeables gratuitement à partir de cette carte du voyage interactive. Sur un fond d’images satellites, vous pouvez zoomer, vous déplacer et cliquer sur les traces et les escales de L’Envol pour obtenir plus d’information.

Publié le 27/09/2017 de la bibliothèque de Mata Utu, île Uvea, îles Wallis, Wallis et Futuna, GPS 13 17.03 S 176 10.75 W

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